dimanche, mai 10, 2009

Passages de niveaux

On ne parlera plus ici de passage de classe, mais de passage de niveaux. En effet tel un élève de conservatoire qui peut être en dernière année de solfège, tout en étant en septième année de piano et en troisième année de violon, les enfants et autres apprenants de l'école, ne progresseraient plus par classe, mais par niveaux de matière.
Avantages :
Cela éviterait des classes trop hétérogènes, dans lesquelles un élève qui a un niveau de deuxième année de langue vivante, serait dans la même classe qu'un autre qui parle couramment et monopolise la parole.
Cela éviterait qu'un élève s'ennuie parce qu'il ne comprend plus rien à une matière.
Cela éviterait qu'un élève s'ennuie ou perde du temps parce que dans une matière, il comprend tout tout de suite, alors que l'on répète 20 fois la même chose pour les autres.
Cela éviterait de trop grandes disparités entre les matières d'un même élève, et que l'élève choisisse ses matières", car quand un élève choisit ses matières, ce n'est pas forcément de sa faute, mais tout simplement parce qu'il ne comprend plus rien dans certaines matières.
Donc, ce ne serait pas seulement dans les langues vivantes en lycée, mais dès la petite enfance que l'élève progresserait par matière.
Les redoublements par année sont trop longs. Car l'élève dans le système actuel doit non seulement reprendre les matières où il était déjà bon en même temps que celle où il est mauvais, mais parfois il doit reprendre une année complète, alors qu'il n'a lâché prise qu'au troisième trimestre par exemple, et avait bien compris ce qu'il a appris aux deux premiers trimestres.
Quelle perte de temps alors pour l'élève dans ses études et c'est là aussi que le découragement s'installe!
Donc, il vaut mieux que l'élève progresse par matière et ne redouble que de petites périodes tels que mois ou trimestres, dès qu'une lacune apparaît dans une matière, sans attendre de multiples lacunes; les livres seraient moins épais et divisé en fascicules par unité par exemple au début duquel se trouverait les savoir-faire à atteindre à la fin de l'unité, et les connaisances à acquérir, comme cela est souvent le cas maintenant, et il passerait un bilan à la fin de chaque unité qui dirait s'il peut continuer ou pas, ou s'il doit reprendre l'unité.
Tout élève qui n'atteindrait pas un seuil minimum fixé pour une unité, seuil qui ne serait pas forcément fixé à 10/20, mais serait variable selon les niveaux et les matières, ne pourrait passer à l'unité suivante. N'avoir que 10/20 dans la première unité de l'étude d'une langue, Cela veut dire, n'avoir que la moitié des connaissances à acquérir, ne connaître que la moitié du vocabulaire qui devrait être connu, ne savoir utiliser que la moitié des structures qui devaient être utilisées, etc... Ce qui voudrait dire que au début de l'étude d'une matière, on pourrait exiger un taux de 90% d'items réussi. Mais pour une dissertation de littérature ou de philosophie n'exiger que 10/20.
Les taux à atteindre seraient alors différents selon les matières et les niveaux. Et les redoublements moins longs et plus ciblés sur une ou plusieurs matières et une unité. Et tant que le taux à atteindre pour l'unité ne serait pas acquis, l'élève ne pourrait commencer l'unité suivante dans cette matière ou une compétence d'une matière.
Ceci ne serait pas valable que pour les langues vivantes, mais pour toutes les matières.
Les avantages seraient les suivants :
L'élève plus faible faisant des redoublements moins longs et dans certaines matières ou compétences seulement, il gagnerait du temps, car il continuerait à progresser sans discontinuité dans les matières où il est bon et pourrait en finir le cursus plus tôt pour se consacrer aux matières dans lesquelles il a plus de difficultés.
Pour avoir cependant la validation d'une année scolaire ou d'un cycle (pour lequel il obtiendrait un diplôme), il faudrait qu'il ait validé toutes les matières de l'année ou du cycle au niveau terminal de l'année ou du cycle. Et toutes les étapes intermédaires unité par unité. Il ne s'agit pas ici d'unités de valeur ou d'étude comme à l'univesité, mais d'unités telles qu'on les voit dans les livres de classe dans lesquels il y a par exemple six ou sept unités par an. Tant que l'élève n'aurait pas réussi l'examen sur l'unité, on ne lui donnerait pas le fascicule de l'unité suivante.
Bon, voilà, j'espère que vous avez bien compris mon système et qu'on ne fera pas de moyen terme entre ma Réforme et autre chose, mais qu'on appliquera ma réforme entièrement.
Dominique

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